HUE - HANOI - VIETNAM

11 juin 2008

HUE - HANOI

Après la visite de la pagode de Thiên Mu (1601), nous partons à une dizaine de km de Hue à la découverte des tombeaux impériaux ( Minh Mang-1820, Khai Dinh-1920 et Tu Duc-1864 ), somptueux et demesurés mausolées de mégalomanes disséminés le long des rives de la " rivière des parfums " au coeur d'une nature harmonieuse. Majestueux.

En soirée, nous prenons l'avion pour Hanoi, la capitale du pays.

L'arrivée à 23 H à Hanoi fut épique. L'hôtel que nous avions réservé devait nous envoyer un pick-up à l'aéroport. Manque de bol, personne à nous attendre ! Nous décidons donc de prendre un taxi. Et c'est là que les choses se gâtent : Hanoi est un haut lieu de l'arnaque hôtelière et les taxis sont de mèche avec certains hôteliers véreux ( plusieurs hôtels peuvent porter volontairement le même nom à une lettre près). Donc en cours de route, notre chauffeur de taxi prévient par téléphone son complice qu'il va lui envoyer deux pigeons (du moins nous le devinons). Nous roulons vers la vieille ville. Les ruelles sont glauques et à peine éclairées, il n'y a pas un chat à traîner et voila que soudain le taxi s'arrête devant une agence de voyages-hôtel du même nom que celui où nous devions descendre. Il est déjà minuit, nous sommes crevés mais tout de même faut pas nous prendre pour des gogos ! Et c'est alors qu'un jeune homme ouvre notre portière, se présente comme étant de l'hôtel mais qu'hélas il y a eu un problème de réservation et que ce soir c'est complet, il nous propose bien sûr un autre hôtel (le sien). Bien voyons... Le ton commence à monter sérieusement, le chauffeur de taxi, lui, s'écrase. Seb se rebiffe a mort et montre l'adresse du vrai hôtel a l'escroc. Il fait nuit, impossible de voir la rue où nous sommes. Fort heureusement, il y a un numéro de porte au niveau de l'hôtel et qui ne correspond pas du tout. Ca y est, c'est confirmé, c'est bien une tentative d'arnaque avec la complicité de la mafia des taxis. L'escroc finira par claquer la portière, et c'est avec vigueur que nous reprenons en main l'enfoiré de chauffeur de taxi qui finalement - et faisant mine de chercher la rue pour paraître plus crédible - nous dépose dans la bonne rue tout aussi glauque, devant une espèce de rideau de fer fermé, au numéro correspondant à notre hôtel. Une fois de plus on se dit qu'il doit y avoir une erreur, pas de réception, pas de lumière mais une petite sonnette. Dring.... et miracle le rideau s'ouvre. C'est bien notre hôtel. Qui l'eut cru que derrière ce rideau de fer se cachait une adresse très prisée et très rare dans le vieux quartier d'Hanoi ( d'ou le nombre d'hôtels portant le même nom), un endroit bourré de charme : uniquement 10 chambres superbes, baignoire à remous ( nous n’en demandions pas tant !) dans une chambre tout en teck. Une bonne nuit s'impose pour oublier ces petits désagréments.